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Phantasmes sexuelle et conseils relationnel

30 avril 2022

Assouvir ses fantasmes :

Mettons les choses au clair : ici, pas question de parler de fantasmes, mais bien de l’impact de leur réalisation. Ce qu’on veut savoir, c’est comment vous gérez ces élans. Eléments de réponses fantasmatiques.  

Ludovic, 28 ans, est resté huit ans en couple avec Zoé. Son témoignage est aussi touchant que banal. D’après lui, au bout de quatre ans de relation, il avait déjà envie de passer de l’autre côté du fantasme.

Régulièrement en trip fantasmatique sur certaines jeunes femmes de son entourage, il a tenté de gérer ses élans gênants. En vain. C’est un peu comme les fenêtres pop-up sur nos écrans d’ordi : c’est pénible et ça revient tout le temps.

A ceux qui considèrent Ludovic comme un éventuel obsédé sexuel, que nenni ! Comme il l’explique très bien lui même :

C’est le même principe que lorsqu’on a faim : l’idée d’un poulet ou d'un wok de légumes croquants ne coupe pas votre appétit. L’évocation du plat en question ne sublime pas votre désir de vous goinfrer. Au contraire. Ça ne fait que gargouiller à l’intérieur.


En parler… ou pas

Comment ça se passe quand on évoque la question de ses carences existentielles à travers ses fantasmes ? En général, c’est là que ça se corse, que les combats d’egos se déchaînent.

Douche froide pour Zoé. Incompréhension, remise en question, règlements de comptes et rupture au programme. « And I hoped all the time that you'd be faithful to me », comme disait l’autre.

Pourtant, aucun rapport avec l’infidélité. Pas à mon sens en tout cas. Pour Séverine, non plus. Mariée depuis cinq ans, la trentenaire considère qu’il y a autant de fantasmes que de configurations de couples.

Le vrai sujet de ce billet serait peut-être alors : assouvir TOUS ses fantasmes, est-ce possible pour tous les couples ? Y a-t-il des profils types de partenaires fantasmatiquement compatibles ?

Quid alors des fantasmes qui n’incluent pas une tierce personne ? Ce n’est pas plus simple. Mais il suffit de faire confiance à l’autre. Il n’y a pas de sous-fantasme et donc pas de honte à avoir. L’important c’est d’admettre que l’humain est traversé de désirs.

Des désirs parfois tout à fait gérables mais pas avec n’importe qui. « Moi par exemple, j’ai des fantasmes très simples : faire l’amour dans une voiture ou sur la plage avec des gens autour, faire un cunni à ma copine quand elle est debout devant son dressing… Et même pour ce genre de petits fantasmes, le plus important c’est d’en parler, c’est de verbaliser », raconte Antoine. Il trouve plus simple de réaliser ses fantasmes avec des quasi-inconnues plutôt qu’avec sa partenaire.

Revenons à nos moutons. Fantasmer, ce n’est pas tromper. Passer à l’acte non plus, à quelques conditions près évidemment. Sinon ce n’est pas du jeu.


Je crois qu’être aimé /vivre en couple ce n’est pas être possédé. Et vice versa. Alors oui, il faut réaliser ses fantasmes et ceux de son/sa partenaire, mais sans jamais dramatiser sur le registre « Tu veux juste baiser à gauche à droite, en fait ? Tu ne m’aimes pas ? Tu m’as déjà aimé ? Tu m’appartiens pourtant !

Gare au fantasme alibi

En revanche, si vous cherchez à réaliser des fantasmes qui n’en sont pas (car, oui, vous êtes assez fort pour transformer vos désirs profonds en simples fantasmes), communiquez d'abord. Ca évitera de casser de la vaisselle pour une banale histoire d’adultère déguisée en fantasme insoutenable.


Evidemment, il est bon de réaliser ses fantasmes, ne serait-ce que pour ajouter de la fantaisie, en ayant préalablement mis au clair les bonus sexuels/existentiels que cela apportera à chacun des partenaires consentants. Inutile de se créer des fantasmes ou d’en assouvir pour se faire croire qu’on est dans le vrai, au cœur du réel, du sensationnel.


Tout dépend du contexte relationnel

Est-il vital ou dangereux de réaliser ses fantasmes ? Il n’y a pas de réponse unique. Tout dépend du contexte relationnel des partenaires.


Vous pouvez choisir de lutter face à vos fantasmes et considérez que vous n’allez quand même pas (peut-être) tout foutre en l’air pour un éventuel orgasme. Ou alors, vous dire que quand même : « Ça vaut le coup ! Je n’ai qu’une vie. »


A lire aussi : L’infidélité : ciment du couple ? (2e partie : jeu dangereux)

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